Les anges sont vaniteux – chapitre 158

Samedi 16 mai

J’ai décidé que cette année, j’allais devenir une parfaite banlieusarde. Comment se définit la parfaite banlieusarde ?

J’allais poser la question.

Par sa plate-bande, pardi ! Apparemment, les anciens propriétaires avaient obstinément refusé de participer au petit jeu « c’est plus beau de mon côté de la clôture ». Notre cour ressemble donc à un terre-plein d’autoroute. Même un flamant rose en plastique arriverait à l’égayer.

J’ai étudié attentivement le spécial Coup de Pouce intitulé : « C’est décidé, je n’aurai plus honte de ma cour ». J’ai dessiné des plans à l’échelle, j’ai préparé un budget et on s’est lancé. On a passé la journée à enlever une bande de pelouse, à ameublir la terre et à aller porter le vieux gazon dans la petite forêt à côté de chez nous.

Pendant ce temps-là, les enfants jouaient dans la voiture comme si c’est la voiture qui était neuve.


2 réflexions sur “Les anges sont vaniteux – chapitre 158

  1. Mon apartement n’a rien « de vert »! Imagine si j’habitais une maison: la cour aurait l’air du Sahara! Je n’ai aucun talent dans ce domaine!

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