Jeudi 26 février
Peter nous attendait à l’aéroport de Québec. Avec ses six pieds deux, on l’a vu dès notre sortie des douanes. C’était gentil de venir nous accueillir, mais on ne comprenait pas pourquoi. Il nous a soufflé à l’oreille qu’il avait quitté Sylvie et qu’il s’était installé chez nous.
— On parlera de tout ça plus tard… Pour le moment, on file à la maison. Je vous ai préparé un bon repas. Vous devez avoir mille histoires à raconter, non ?
Les enfants lui ont sauté dessus pour leur parler des fesses des danseuses, des compétitions de natation et des châteaux de sable.
James et moi, on est complètement sonnés. On a hâte qu’il nous parle. On s’inquiète.
J’ai été naïf de penser que les choses allaient s’arranger après les mois difficiles qu’on a eus. C’est rare que ça m’arrive.
« J’ai une mauvaise nouvelle: Rien ne dure pour toujours! J’ai une bonne nouvelle: Rien ne dure pour toujours! ».
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Ma bonne nouvelle : ça aussi, ça passera.
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