Mardi 24 février
James et Pascal sont rentrés à 2 h du matin, saouls comme des bottes. J’avais autorisé les garçons à dormir dans le grand lit pendant que je m’installais dans le petit pour terminer mon livre. James s’est donc glissé sous les draps avec les enfants. Je n’ai rien dit.
Oh, que c’est vicieux !
Le pauvre homme a dû recevoir des coups de pieds toute la nuit. Cela dit, il était tellement à côté de ses souliers que je ne sais même pas s’il s’est rendu compte qu’il n’était pas couché avec sa femme.
Bien sûr, ce matin, Pascal et lui se sont contentés d’un pichet de café qu’ils ont bu en gardant leurs lunettes fumées sur le nez.
— C’est la faute du whisky cubain, a dit Pascal en haussant péniblement les épaules.
— Ça ne serait jamais arrivé avec du rhum, a ajouté James. Tout le monde sait qu’à Cuba, le whisky n’est pas bon. Je ne sais pas où on avait la tête.
— Probablement fixées sur les fesses des filles, a suggéré Brigitte.
— Normal, elles avaient toutes les fesses nu-tête, a expliqué Raoul, offusqué.
Au moins les brésiliennes n’ont pas le monopole des fesses nues dans l’imaginaire des hommes étrangers… Il y a des gens qui croient que les femmes ici marchent nues dans les rues, comme si on vivait un Carnaval éternel… entre les singes et les caïmans, bien sûr, qui sortent de la forêt tout à côté!
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Nues et belles! C’est ce détail qui attire les hommes!
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