Le casse-tête

Ce que j’ai trouvé le plus difficile quand mes enfants ont vieilli, c’est de ne plus être Dieu. Quand ils étaient petits, je n’avais qu’à leur dire « maman est là » en leur flattant le dos pour que les plus gros bobos et les plus grandes peines s’envolent.

Avec l’âge, c’est devenu de plus en plus compliqué. Il y a même des jours où ma seule présence ajoute à la douleur.

Alors je chéris les moments où ils me regardent comme si j’avais inventé l’eau tiède :

— Y’a plus de salami.
—J’en ai acheté.
— Oh, merci maman !

J’ai retrouvé le meilleur de l’ancien temps quand ma fille, faisant un casse-tête, a hurlé dans la maison que sa vie était un enfer (oui, elle est un poil impétueuse). Je lui ai suggéré d’aller ventiler ses petits nerfs en caressant les chats pendant que je m’occupais de résoudre son problème.Deux minutes plus tard, j’ai pu dire « tadam! ».Ma fille était tellement heureuse qu’elle en avait les larmes aux yeux. J’ai eu droit à un concert de remerciements et à une pluie de compliments sur mes pouvoirs magiques.

Être Dieu, c’est plutôt pas mal !

 

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2 réflexions sur “Le casse-tête

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