Les anges sont vaniteux – chapitre 105

Mardi 17 février

J’ai terminé mon contrat pour Diolinda. James et moi, on a fêté ça en allant m’acheter un maillot pour Cuba. Pendant que j’essayais les bikinis et que la madame me taponnait avec sollicitude pour voir si ça débordait, monsieur McNeil me lisait des catalogues de voyage dans la face. Je ne me suis jamais sentie aussi pichou de ma vie. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me pousse dans la cabine pour me culbuter, mais j’espérais un bourgeon de commentaire positif.Le maillot

Sinon sur Anne, au moins sur le maillot. James, franchement !

Après avoir couché les enfants, j’ai attaqué le père. Il m’a dit qu’il avait évité de me regarder parce qu’il me trouvait trop belle. Le catalogue lui servait à se donner une contenance ! Considérant l’ardeur qu’il a mise dans son explication, je lui ai pardonné et j’ai revu mon estime personnelle à la hausse.Un compliment


4 réflexions sur “Les anges sont vaniteux – chapitre 105

  1. Il y a une chanson brésilienne des années 1970 dont la parole dit: « Maman, je veux aller à Cuba / pour savoir comment se passe la vie là bas »… Les cubains adorent les brésiliens: les feuilletons télévisés brésiliens chez eux a même influencé leur vocabulaire et leurs argots! Aujourd’hui, c’est les américains (Les étasuniens, je veux dire) qui « chantent » cette chanson-là, mais, j’imagine, sans aucune curiosité sociologique « whatsoever »!

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