À l'orée de la ville

On s’entend tous pour dire que l’année 2016 a été épouvantable. Nous avons perdu des personnes merveilleuses et nous avons vu les êtres ignobles s’emparer du pouvoir.

Dans ce contexte, il est facile de secouer la tête avec désespoir et de contempler l’avenir d’un œil sombre.

Je pourrais céder à la déprime si je ne venais pas de terminer le journal d’Etty Hillesum, une jeune femme morte à Auschwitz. Cette grande âme avait décidé qu’elle proclamerait toujours, peu importe le contexte, que la vie est belle et riche de sens. Son histoire m’a bouleversée et a profondément changé mon regard sur le monde.

Elle a écrit à un ami, alors qu’elle se trouvait à Westerbork :

« Au camp, j’ai senti de tout mon être que le moindre atome de haine ajouté à ce monde le rend plus inhospitalier encore ».

Je partage entièrement son point de vue. Si on adopte tous ce regard bienveillant sur nous-mêmes et notre entourage, on ne peut en retirer que du bon.

Je vous souhaite donc une année 2017 remplie de paix et de justice, d’amour, de joie et de tolérance.

Et on continue à faire la fête, même si l’époque nous pousse au régime !