Jeudi 11 décembre
Hier matin, je suis allée chercher Lionel qui menaçait de vomir en classe, ce qu’il a fait abondamment, une fois à la maison. Mais comme il pétait le feu ce matin, je l’ai envoyé à l’école. Une bonne citoyenne aurait dû le mettre en quarantaine un jour ou deux pour s’assurer d’enrayer la contagion, mais j’ai trop d’ouvrage pour me soucier du reste de l’humanité.
Ce n’est pas gentil ça. J’espère qu’Anne n’aura pas à payer plus tard son manque de considération pour cette pauvre humanité.
James a passé une partie de la nuit la tête dans la toilette. Raoul, lui, a préféré se répandre dans son lit, malgré la chaudière que j’avais installée à son chevet. J’ai dû faire trente brassées. Oui bon, j’en ai fait six, mais en pleine nuit, ça m’a donné l’impression de laver les écuries d’Augias.
On dirait que quand James et Raoul sont malades, c’est encore pire parce qu’ils sont roux. Ils perdent leurs couleurs et deviennent verdâtres. Ce n’est vraiment pas joli.
Lorsque les papas deviennent malades, qui est plus difficile à soigner, lui ou les enfants? Quelques-uns deviennent encore « plus petits » que leurs enfants… Héhéhé!
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La femme devient la maman de tout le monde.
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😄
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