À l'orée de la ville

J’ai eu un début d’automne difficile avec les cancers de ma sœur et de mes amies. Pour me sentir moins inutile, j’ai ressorti les aiguilles et la feutrine. C’est un conseil que m’avait donné ma grand-mère adorée. Elle crochetait compulsivement et mettait dans son travail toutes ses émotions, joyeuses et tristes. Vous comprenez pourquoi j’aime tellement les nappes, rideaux et napperons qu’elle m’a laissés.

J’ai cousu des guirlandes pour mes malades chéries et j’ai attaqué banderole, calendrier, et couronne de saison. Mais contrairement à Mémé, je n’ai pas réussi à les donner. Elle vivait seule alors que j’ai trois admirateurs qui refusent que ma production sorte de la maison. Nous dirons donc que cet article est une façon de partager.

J’ai fait plusieurs banderoles comme celle-là. J’aurais aimé en faire moins. Beaucoup, beaucoup moins.

J’ai enfin fini le calendrier d’Halloween de mes enfants. Ça valait le coup d’attendre, non?

Honnêtement, ce Frankenstein ne fait pas tellement peur.
Ce n’était pas toujours facile de travailler avec Riel.

Heureusement, ma soeur et mes amies ne sont pas allergiques aux chats!

J’ai fait cette couronne pour ma fille qui adore L’étrange Noël de monsieur Jack. Je la trouve super belle, mais mon mari la trouve « bof ».

Ce matin, ma fille est partie à l’école avec des cadeaux qu’elle a brodés elle-même pour ses amis. Je suis si fière d’elle! La pomme citrouille n’est pas tombée loin de l’arbre.