Dimanche 17 août
Drôle de journée… Les petits barbotaient dans la piscine, James peinturait des poteaux de galerie (il a commencé au mois de juin) et j’étiquetais des crayons quand il s’est mis à mouiller à boire debout. Le temps de rentrer les enfants, la peinture, le parasol, les affaires d’école et la tondeuse, le soleil revenait pour nous rire en pleine face.
J’avoue que c’était très drôle.
On s’est installés pour lire au salon, mais le soleil tapait tellement qu’on cuisait. Je me suis levée, j’ai fermé les rideaux et là, un gros nuage est arrivé. On ne voyait plus rien. Je me suis relevée pour les rouvrir en soupirant. Le soleil, qui était caché derrière un arbre, est ressorti en criant « coucou ».
Je me suis choquée. J’ai paqueté les petits et on est partis au cinéma. On s’est bourré la face dans le popcorn : tant pis pour le souper.
Le soleil a compris l’avertissement et est revenu à des sentiments plus raisonnables. Quand mon petit monde est sorti de la salle, il se contentait de briller tel un astre amorphe. On n’en attend pas plus de lui.
Tiens, la coïncidence: moi aussi je suis en train de peindre (« peinturer » est plus beau)… Bien, je ne le fais moi-même, mais quand même…
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Ici, on peint les oeuvres d’art et on peinture les murs. C’est l’emploi que recommande d’office québécois de la langue française. Je suis contente que ça te plaise!
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