Jeudi 24 juillet
Il pleut encore ce matin. C’est quand même un monde. Quand on est à la maison sans piscine, il fait une chaleur à crever, mais si on part en camping, c’est le déluge. Il doit y avoir quelqu’un au ciel qui est mort de rire.
J’aimerais dire que non, mais ça serait un mensonge.
On s’est offert un déjeuner au restaurant puis on a fait un roche-papier-ciseaux pour savoir qui aurait le droit d’aller acheter des bâches au magasin et qui devrait se farcir le cinéma avec les enfants — un film mettant en vedette une bande de hamsters qui devaient affronter une version moderne du docteur Jekyll pour sauver le Monde. Si le Monde a besoin d’une bande de hamsters pour le sauver, c’est qu’il y a des superhéros qui dorment sur la switch.
C’est moi qui ai perdu.
De retour au campement, James a mis une bâche entre la tente et les arbres, une autre par terre et on a glissé la table de pique-nique dans cet écrin de plastique. Je n’aurais jamais cru qu’un jour, ma vision du paradis se résumerait à jouer aux cartes entre deux toiles cirées.
Le bonheur est une petite chose fragile qu’il faut protéger. Entre deux bâches de plastique quelquefois.
« Le bonheur est une petite chose fragile qu’il faut protéger ». Parfait!
J’aimeJ’aime
L’amitié aussi!
J’aimeJ’aime