Lundi 14 juillet
Il fait trop chaud pour cuisiner et j’ai peur du barbecue. Heureusement que le jus de légumes existe parce que mes enfants attraperaient le scorbut.
Maintenant, il est 10 h et je suis couchée au sous-sol, dans la chambre d’amis. Agathe ronfle par terre à côté du lit et les garçons dorment dans la salle de jeu. Du moins, je tâche de m’en convaincre en pratiquant la surdité sélective. James n’est toujours pas rentré. Il commence ses vacances vendredi et il doit s’assurer que le navire continuera de voguer pendant son absence. C’est la version officielle. Pour ma part, je pense qu’il est en train de se bourrer la face en prévision de la disette de travail qui l’attend. Le gros de la chaleur devrait aller faire du trouble ailleurs demain soir. Alors, vivement demain soir.
C’est un euphémisme de dire qu’Anne déteste la chaleur.
À l'orée de la ville 
Dans un jour tellement sombre, à cause des nouvelles de Nice, il a été bon de recevoir « ton ange » chez nous… Vive la France!
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Merci pour ce commentaire Cláudio qui ma va droit au coeur. C’est une fonction importante de l’art de nous permettre de souffler un peu.
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