Hier, renouant avec ma folle jeunesse, je suis allée manifester devant le parlement de Québec contre les changements climatiques. J’avais les yeux ronds et le sourire aux lèvres en regardant la foule qui m’entourait. Les coiffures rasta, les pantalons en coton indien, les effluves de patchouli, les pancartes et les slogans avaient tout d’un joyeux cirque.
Ce n’est qu’en préparant cet article que j’ai réalisé la portée de ce qui s’était passé sous mes yeux. Sur la toile, j’ai vu que les gens, dans 166 pays, avaient envoyé un message à la centaine de chefs d’État réunis à New York pour discuter des enjeux climatiques. Le rassemblement de la Vieille Capitale n’a pas eu l’envergure de ceux des grandes villes, mais il a ajouté une note à la musique commune. Je suis très fière d’y avoir participé.
Ça m’a rappelé toutes ces années militantes qui sont derrière moi. Mon cœur bat toujours à gauche, je trie mes ordures, je suis souverainiste, je n’achète que du café bio équitable et je vote pour les partis qui ne croient pas au libéralisme économique. Oui, mais. Je n’essaie plus de faire changer les choses et encore moins de faire changer les gens. Je suppose que j’ai perdu l’idée que j’avais un quelconque pouvoir.
Me trouver parmi ce peuple humain qui avait la passion, l’énergie et l’espoir m’a redonné l’envie d’y croire.
Et si, tous ensemble, on faisait bouger les choses?
« Cela semble toujours impossible,
jusqu’à ce qu’on le fasse. »
Nelson Mandela
Ce panneau est celui que tu portais? Est-ce oeuvre de L? 😊
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Non, c’était la pancarte d’un petit bonhomme de 4 ans. La plus mignonne de toutes!
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Très intelligent!
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