Je rentre d’Autriche et je suis en plein décalage horaire.
Réveil à 6 h, toute pimpante, debout là-dedans! À 6 h 30, je sors la tête du lave-vaisselle pour embrasser mon petit mari qui part travailler et après lui avoir fait envoyé la main sur la balcon, je lance mon premier lavage.
Un deuxième café et je m’attaque à mes papiers. Je range nos souvenirs de vacances, je mets à jour nos albums photo (je n’ai pas encore fini Helsinki, misère), je prépare la rentrée des enfants, je commence mes cours d’allemand, je transcris les citations des derniers livres que j’ai lus.
Il est déjà 8 h 30 et ma fille dort encore. Je la secoue gentiment en lui disant qu’à la même heure avant-avant-hier, il était 14 h 30 et qu’il est grand temps qu’elle sorte du lit. Elle ne comprend rien, mais obéit avec un regard brumeux. Elle aura meilleure mine après une toast au Nutella.
Comment se fait-il qu’elle soit revenue à l’heure d’ici alors que mon cycle circadien est encore accroché au sommet des Alpes? C’est parce que je l’entretiens soigneusement, comme le Marcel Pagnol de 14 ans qui massait son œil au beurre noir pour retarder l’effet guérisseur des bons soins de sa mère :
« L’enflure de mon œil avait diminué, mais ses couleurs s’étaient affirmées, car j’avais réussi, par des frictions nocturnes, à annuler l’effet curatif des compresses de ma mère, qui — dans sa naïveté — eût effacé la glorieuse meurtrissure dont elle ignorait la valeur (Le temps des secrets). »
Tout est dit. Mon décalage horaire a un une glorieuse valeur, celle de m’offrir enfin des journées de plus de 24 heures. On accomplit tellement de choses quand on se lève avec les poules! J’ai fait plus de rangement ce matin que dans le dernier mois avant mes vacances et tout ça dans la bonne humeur. Une vraie petite Road Runner.
On dirait que je carbure aux amphétamines. Qui voudrait perdre ce sentiment de joie et de toute-puissante domestique?
C’est aussi grâce au décalage horaire que ma convalescence dentaire prend fin et que je peux revenir à L’orée de la ville. Chouette, non?
Une peu en été tard, mais bon retour quand même les Deustch…
Mais c’est donc ben beau l’Autriche!!
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Le plusse beau pays du monde!
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Hey! bon retour.
J’ai déjà hâte de te revoir!!! 🙂
Vives nos futurs déjeuners!
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Moi aussi. C’est le début d’une nouvelle vie, mais on garde ce qui a fait les beaux jours de l’ancienne!
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Bienvenu(e)s! Bem-vindos! Bienvenidos! Willkommen!
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Danke dans toutes les langues!
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Bon retour!
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Merci! Bon retour aussi à vous!
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