Ça y est, mes deux petits ont vraiment recommencé l’école. Je suis allée les conduire parce qu’ils avaient de lourdes caisses de lait pleines de matériel scolaire. Je les ai regardé s’éloigner : ma grande fille avec sa queue de cheval frisée battant au rythme de ses pas et mon garçon avec cette démarche masculine aussi inélégante que touchante.
C’est étonnant : j’ai passé les dernières semaines à leur répéter que j’avais hâte qu’ils retournent en classe et maintenant que la maison est vide, elle est viiiide!
Ça me fait penser à cette vieille publicité d’Alice Cooper pour Bureau en Gros. Je n’aime pas son art, mais je vénère l’homme qu’il est. Il a bien compris l’importance de faire une distinction entre le personnage et la personne.
Ici, il joue le papa heureux de voir sa fille (gothique, malgré son jeune âge) retourner en classe. Celle-ci ne partage pas l’enthousiasme de son père et bougonne en citant un de ses grands succès « School’s out » (ça commence à 0:12) :
— Je pensais que tu avais dit que l’école était finie pour toujours.
— Non, non, non, la chanson dit que l’école est finie pour l’été. Mais bel essai.
À l'orée de la ville 
Chez vous, comme ici, je vois que les enfants soufrent avec la quantité de matériel qu’ils doivent apporter à l’école!
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Ils souffrent de les porter, mais pas de les acheter!
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