Jeudi 8 janvier
James est en train de jouer au poker avec ses amis gaspésiens dans le sous-sol. Il commence à me pomper l’air avec son émancipation. Hier soir, c’était un souper d’affaires et à la fin du mois, il part une semaine à Montréal. J’ai presque fini les pâtés au saumon de ma mère que je réserve pour ses absences. Deux cette semaine, et je-sais-plus-combien avant Noël. Même les enfants commencent à être écœurés du pâté au saumon.
Moi aussi. Je n’aime pas l’odeur. Et je déteste que James quitte le navire comme ça en laissant Anne seule aux commandes. L’Histoire a prouvé que ça ne produit jamais de belles choses.
Hmmm… Ça sent à des querelles futures…!
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Le retour est souvent difficile après des fêtes bien remplies…
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