Les anges sont vaniteux – chapitre 47

Samedi 18 octobre

Aujourd’hui, j’ai les idées embrouillées. J’ai attendu que James et les enfants pètent le feu pour attraper la même cochonnerie qu’eux. Y’a pas de doute, je suis une vraie maman. J’ai froid, j’ai mal à la gorge, je mouche et… je travaille.

Anne est malade

Au moins, James s’occupe de tout à la maison. Il veut se racheter parce qu’il a travaillé tous les soirs cette semaine, sauf mercredi où il était tellement malade qu’il a passé la journée au lit.

Moi aussi, je m’occupe de tout.

Il fait un usage dangereux de culpabilité et de sens du devoir. Chaque fois qu’il sort d’une crise de workaholisme, il remet en doute ses qualités de père. Forcément, il perd toute spontanéité et alterne les épisodes de papa-démissionnaire-amoureux-de-ses-petits et de père-sévère-qui-inculque-des-valeurs-à-ses-enfants. Que ce soit à la maison ou au travail, il veut toujours donner le meilleur de lui-même, même si ça l’épuise. C’est encore ce damné complexe de l’Irlandais spolié.

L'Irlandais spoliés


4 réflexions sur “Les anges sont vaniteux – chapitre 47

  1. Ah, un petit pug! Ça me fait penser à feu Ikki, mon petit ridé, qui nous manque toujours!

    Aujourd’hui, l’ange est laconique! Il est peut-être malade, lui aussi!

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