Le petit suisse

Ce matin, je préparais le déjeuner quand ma fille a hurlé :

— Un petit suisse!

Et elle est sortie en courant. Son père et moi, on s’est précipités à la fenêtre pour la voir sortir un tamia qui pataugeait dans la piscine. J’ai accouru avec une débarbouillette pour l’emmitoufler. Tout mouillé à 4 °C et avec un choc nerveux, je n’aurais pas parié sur ses chances de survie si on l’avait laissé là. On l’a rentré dans la maison et on l’a dorloté pendant une heure.Le tamiaLe tamia IMG_0745 On l’a remis dehors quand il s’est mis à chercher des cachettes pour ses arachides.Le tamia

Je vous rassure, il se porte bien parce qu’il m’a fait un coucou tantôt quand je suis allée couper des fleurs mortes.

Il faut dire que nous deux, c’est une histoire qui roule. On passe l’été ensemble, moi sur ma galerie à lire, lui sur une marche à me regarder lire en faisant son petit bazar. Je suis rudement contente que ma fille l’ait réchappé. Elle a une vraie âme de médecin!


5 réflexions sur “Le petit suisse

  1. Que chanceux est tamia! Et que chanceux êtes vous de pouvoir les admirer dans la nature (et dans vos patios)! Ici, près de l’Équateur, on ne les a pas… Nous devons nous contenter de nos oiseaux (plus rares qu’auparavant, il faut dire, à cause des bâtiments) qui viennent chanter ou tout simplement se reposer près de la fenêtre! J’ai déjà sauvé un oiseau bébé qui est tombé de son nid sur le toit du garage; je l’ai donné à une ami qui vit dans une maison, faute de pouvoir le soigner – dans un appart est plus difficile -, mais son coq (oui, elle a un coq!) l’a tué, jaloux!

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