Ma belle-mère m’apprend la cuisine

L’été passé, quand nous étions en Autriche, mes beaux-parents et notre neveu nous ont rejoints pour passer une semaine avec nous. Nous avons visité une mine de sel, nagé dans le lac, mangé dans de bons restaurants (dont un chinois qui était étonnamment bon), parcouru la ville de Salzbourg et vu une opérette. C’était chouette, mais j’ai préféré la dernière soirée quand ma belle-mère m’a révélé ses secrets culinaires. Marlyse cuisine très bien, mais c’est une tricheuse. Si on lui demande la recette de sa mayonnaise au-dessus du plat d’asperge, elle vous dira : huile, œuf, vinaigre. Vous aurez beau vous échiner pendant dix ans, votre mari vous répétera perpétuellement que la mayonnaise de sa mère est meilleure. Et il aura bien raison.

Si vous voulez l’heure juste, il faut préparer un café, des bredalas et la regarder droit dans les yeux en lui posant des questions ouvertes. Je suis mariée depuis 20 ans avec son fils et je commence à peine à comprendre la démarche.

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C’est ainsi que sachant la rencontre éminente, j’ai compilé mes échecs culinaires des dernières décennies, ai fait taire mon amour propre et suis allée implorer son secours. J’ai appris qu’elle réussissait mieux sa salade de tomates parce qu’elle écrasait un cube de bouillon de poule dans sa vinaigrette et qu’une mayonnaise faite sans Melfor ou avec une autre moutarde que la classique Amora n’était pas bonne.

J’ai aussi confirmé ce que je savais déjà : j’aime particulièrement ma belle-mère quand elle m’apprend à cuisiner.

Je pense souvent à elle quand je regarde la vidéo suivante. Je ne sais pas si la dame s’adresse à sa fille ou à sa petite-fille, mais vous verrez exactement ce qui s’est passé dans notre petite suite cet été. Un pur moment de bonheur!

En cadeau, je vous offre ma recette de bredalas alsaciens. Ceux-là, je les réussis mieux que ma belle-mère!

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  • 3 ½ tasses de farine
  • 250 g de beurre (1 tasse)
  • 2 ½ tasses de sucre
  • 1 paquet de sucre vanillé
  • 2 œufs + 2 jaunes pour dorer

Battre le beurre, le sucre vanillé et le sucre puis les œufs. Ajouter la farine et laisser au frigo pendant trois heures (si la pâte est assez dure, on peut la rouler tout de suite).
Abaisser (4 mm), découper à l’emporte-pièce et dorer à l’œuf battu.
Cuire 10 minutes à 350°F et décoller avant que ce soit froid. Donne environ 8 douzaines de galettes.

Une texture incomparable. Toujours la préférée des enfants.

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4 réflexions sur “Ma belle-mère m’apprend la cuisine

  1. C’est surprenant comme les cuisines du monde causent entre elles… Chez nous il y a un plat très aprecié venu du Liban, le « charuto » (cigar, en portugais), et qui est presque le même chou farci polonais: du chou, du riz, de la viande et des épices! J’adore ça!

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