L’histoire de la publicité qui suit est banale. C’est la version maternelle de l’ancestral «mon père est plus fort que le tien».
— Ma mère cuisine mieux que la tienne.
— Non, c’est la mienne.
— Non, c’est la mienne.
— Mais non, c’est la nôtre qui cuisine le mieux
(aparté : depuis quand deux ados, frères et soeurs, s’assoient-ils dans un terrain de jeux pour tenir un discours commun qui valorise leur mère?)
— C’est notre maman qui cuisine le mieux! (rires)
— À table!
Ce que je retiens de cette publicité, c’est qu’un enfant de trois ans arrive à rouler ses «r» sans problème. Alors pourquoi pas moi?
Allo Julie,
Quand on part en voyage et qu’on est en dépaysement total, il y a toujours quelque chose qui nous a étonné , choqué, ou alors qui est tellement différent de ce qu’on a chez soi, qu’on va garder cela en souvenir pour toujours.
Une petite anecdote spéciale à nous raconter ?!
Bisous et profitez bien encore !
Marie-France
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Le plus grand dépaysement, c’est la langue. On ne comprend vraiment rien. Je me rends compte à quel point l’allemand a perdu son hermétisme pour moi qui ne le parle pourtant presque pas. Je sais toujours à peu près ce que les commerçants vendent. Ici, aucun repère.
Et que dire de l’absence de nuit! Nous étions en pleine rue hier soir à minuit et on pouvait lire sans problème!
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Imagine aller dans un pays où, au-délà du son de la langue, l’alphabète est différent, comme en Russie, en Thaïlande ou dans un pays arabes (je me sentirais analphabète)…
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Tu as raison. En plus, on peut se débrouiller en anglais ce qui est loin d’être le cas partout.
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ah effectivement, se promener à minuit lorsqu’il fait encore jour ça doit être « perturbant » !
Concernant la langue, quand on ne comprend rien, bizarrement c’est ce que j’aime quand je suis loin de chez moi. C’est la découverte et l’aventure totale !
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Effectivement, on se sent très loin pour ce qui est de la langue. Pour le reste, je vois beaucoup des ressemblances. Par exemple, les Finlandais mangent très salé et, du coup, ils boivent beaucoup d’eau comme les Québécois. On en trouve partout, gratuitement, dans les grands magasins, les restaurants et les hôtels. Et elle est glacée, comme chez nous.
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Merci pour ce dépaysement linguistique, Julie! Toujours effrayant de constater que même des enfants de 2 ans parlent mieux que toi, quand tu t’essaye à une langue « étrangère ».
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J’ai connu ça à Vienne. Malgré mes études doctorales, je passais pour débile parce que je n’arrivais pas à m’excuser quand je bousculais des gens dans la rue…
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Rouler les « r » comme ça, tellement fort, je ne réussi non plus… En portugais – au moins, le portugais brésilien, avec l’accent de chez moi – on ne roule, moins fort que ça, que les « r » « dans » les mots, jamais quand ils sont des « r » qui commencent le mot. Alors, il sera plus facile pour toi d’apprendre le portugais que d’apprendre le finlandais… Ah, la pub dont je t’ai parlée avant, je ne l’ai pas trouvée sur la net…. Désolé!
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Sans compter que, grâce à toi, j’aurais plus l’usage du brésilien que du finlandais!
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Ok….lå tuu väs me faire hääccröire qu’äprès 3 jöurs en Finande tu peux kömprendre cette pub…..wööw menute lä!
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möödiit foüü! Tu oublies que je ne dors pas du tout, ça me fait donc presque 6 jours!(comment as-tu fait pour trouver un o à mettre sur le a???)
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